« Les revues en Open Access sont de mauvaise qualité et cherchent à publier tout et n’importe quoi. »
FAUX : les processus de sélection et d’évaluation (peer reviewing) sont identiques à ceux des modèles de publication classiques.
Il existe néanmoins des publications « prédatrices » frauduleuses qui n’assurent aucun véritable peer reviewing. Il faut donc faire preuve d’esprit critique lors du choix de l’éditeur ou de la revue où proposer sa publication.
« L’Open Access ne convient pas à tous les types de publications, comme les ouvrages. »
FAUX : l’Open Access peut être bénéfique à tout type de publication.
La vente des exemplaires imprimés d’un ouvrage peut augmenter grâce à la visibilité offerte par une version électronique en Open Access.
Exemple : le livre Jean-Michel Lafleur « Pourquoi l’immigration? », disponible sur ORBi, s’est beaucoup vendu en librairie malgré l’absence de publicité et le peu de disponibilité.
De plus, il existe des plateformes d’ouvrages en Open Access comme le DOAB.
« Publier en Open Access facilite le plagiat. »
FAUX : l’accès ouvert ne signifie pas que les lecteurs peuvent reproduire et utiliser les publications comme bon leur semble.
Les auteurs conservent leurs droits intellectuels, ce qui n’est souvent pas le cas dans le circuit des publications « classiques ».
L’accès direct aux textes intégraux facilite de plus la détection de plagiats par les outils de vérification.
« Si je diffuse en accès ouvert je perds tous mes droits d’auteur. »
FAUX : diffuser en accès ouvert ne signifie pas renoncer à ses droits ou et n’empêche pas l’exploitation commerciale de ses travaux.
Seule la signature d’un CTA (Copyright Transfer Agreement) implique la cession de vos droits à l’éditeur. Même dans ce cas, et grâce à la modification récente de la loi belge sur le droit d’auteur, vous conservez le droit de diffuser le texte de vos articles scientifiques via un répertoire institutionnel.
« L’Open Access coûte cher. »
FAUX : les revues en Open Access sont majoritairement sans frais de publication. Seulement 30% demandent une participation financière aux auteurs selon la revue.
Certaines maisons d’éditions imposent par contre des participations financières non-justifiées.
« ResearchGate, Academia.edu, MyScienceWork, etc., sont des plateformes Open Access ou des archives ouvertes. »
FAUX : il est possible de déposer des publications sur ces plateformes mais les autorisations des maisons d’éditions concernant les répertoires institutionnels et les archives ouvertes ne s’appliquent pas forcément.
Il est préférable de déposer vos publications dans des répertoires ou des archives ouvertes et d’y renseigner vos profils de réseaux sociaux que l’inverse, ces réseaux récupérant de toute façon vos publications sur ces mêmes répertoires et archives.